FORT-DE-FRANCE
MON HISTOIRE
Ville d’ histoire, de tradition et de culture, Fort-de-France est située sur le littoral Caraïbe, Chef-lieu du département de la Martinique.
La partie haute de la commune est montagneuse; le tiers sud s¹abaisse en plaine, pratiquement urbanisée.
Le 1er Gouverneur de la Martinique, Du Parquet, dans son souci de bien administrer la colonie qui lui a été confiée et de développer les moyens de défense et de sécurité, repère dans la Baie appelée le Cul-de-Sac du Fort Royal, une presqu’île rocheuse apte à recevoir des fortifications et permettant de protéger une rade particulièrement bien abritée des vents. Il y fait donc construire dès 1638, un fort en élevant quelques palissades et fait tracer et défricher non loin de là, quelques habitations qu’il plante de vivres.
A la fin de janvier 1639, Du Parquet nomme ce fortin, Fort Royal et y établit sa résidence mais il est obligé d’abandonner les lieux en raison de leur insalubrité. L’endroit est en effet malsain, la zone est marécageuse et limitée à l’ouest par la rivière Cornette (canal Levassor).
En 1642, un projet de citadelle de Fort Royal est conçu mais le travail est trop important pour l’île. Ce n’est qu’en 1672 que le Marquis de Baas, premier Gouverneur Général propose au Conseil Souverain de prévoir un impôt pour permettre l’achèvement du fort dont les premiers travaux seront terminés cette même année.
En 1674, le fort subit l’assaut des Hollandais et ces évènements font prendre conscience de la nécessité de renforcer les défenses du fort. Les dangers auxquels sont exposés les navires français dans la baie de Saint-Pierre décident le Marquis de Baas à créer une ville auprès du Fort Royal et à y transférer sa résidence en 1676.
En 1680, une douzaine de bâtisses s’alignent en bordure de mer.
En 1686, le marais est asséché par le creusement d’un lit pour la rivière et son détournement fait place à la Savane. Le lieu devient un petit bourg s’étirant entre le canal et la mer. Le Comte de Blénac succédant au Marquis de Baas trace les plans de la ville et l’année 1692 voit la mise en œuvre des travaux avec le transfert de Saint Pierre de tous les services administratifs.
En 1694, 57 maisons sont construites. Cependant les rues sont étroites et boueuses avec des fossés d’eau croupie. La mer remonte assez haut dans la rivière et il faut aller chercher fort loin l’eau potable. Pour compléter le système de défense, en 1696 commencent des travaux de transformation de ce qu’était le bassin du carénage en une base navale militaire.
En 1730 une vingtaine de vaisseaux marchands viennent mouiller dans la rade et en 1750, le double. Mais l’air est vicié, des infiltrations se produisent dans les anciennes terres marécageuses et en 1751, seulement 4 000 habitants lorsque Saint Pierre en compte 15 000 ! Jusqu’en 1763, la ville neuve du Cul de Sac Royal stagne.
La Martinique est ensuite conquise trois fois par les Anglais et c’est le traité de Paris du 10 février 1793 qui va la restituer à la France.
L’attaque anglaise fait ressortir la nécessité de construire un nouveau fort au Morne Garnier qui va prendre le nom de Fort Bourbon aujourd’hui Fort Desaix.
De 1787 à 1794, pendant la période révolutionnaire, les horreurs de la guerre civile n’épargnent pas la colonie. La Martinique reste sous domination anglaise pendant 7 ans de 1794 à 1801 mais ne sera en fait rendue à la France définitivement qu’en 1814, les Anglais refusant d’exécuter le traité d’Amiens.
Il faut attendre le Second Empire pour que le Port Militaire se développe avec la construction de quais et d’un bassin de radoub dont la première est posée le 16 mars 1864.
Le port de commerce de Fort de France voit le jour vers 1865 et vers 1867 devient le port d’armement de la Compagnie Générale Transatlantique.
L’incendie de 1890 suivi d’un cyclone en 1891 oblige à reconstruire le centre ville, tous les bâtiments ayant été reconstruits en bois après le séisme de 1839 pour mettre la ville à l’abri d’une nouvelle destruction.
C’est par arrêté consulaire du 18 avril 1902 que Fort Royal devenu Fort de la République ou République Ville prend le nom de Fort de France pour redevenir Fort Royal sous la restauration. Le 29 mars 1848, Fort Royal redevient Fort de France.
Jusqu’au début du XXe siècle, Fort de France est une base militaire.
Fort de France compte 14 000 habitants environ et reçoit de Saint Pierre qui elle en compte 30 000, l’essentiel de ses approvisionnements.
Ce n’est qu’à partir de 1900 avec l’arrivée de Victor Sévère , homme politique d’une grande personnalité et avec les évènements de 1902 que les choses changent fondamentalement.
Au lendemain de la guerre en 1945, l’histoire de Fort de France est marquée par l’arrivée d’une autre personnalité, Aimé CESAIRE qui a à mener de front tous les combats liés à la forte expansion que connaît alors la ville.
Fort-de-France est consacré Capitale économique et culturelle. Depuis les actions se sont multipliées pour développer une ville confrontée aux aléas de la nature.
Forte d’initiatives publiques et privées, Fort-de-France dispose d’atouts aptes à séduire la population martiniquaise, clientèle d’affaires, les touristes de séjour et de croisière.
La baie des Flamands reconnue comme l’une des plus belles au monde.
LA COMMUNE EN CHIFFRES
Foyalais
Code postal
De superficie
En densité
Altitude minimale
Ménages en 2017
Altitude maximale
Emplois en 2017
LE CONSEIL MUNICIPAL
DIDIER LAGUERRE
MAIRE DE FORT-DE-FRANCE
Yvon PACQUIT
1er Adjoint
Annie CHANDEY
2ème Adjointe
Johnny HAJJAR
3ème Adjoint
Patricia LIDAR
4ème Adjointe
Claude JOSEPH
5ème Adjoint
Patricia ROSELMAC
6ème Adjointe
Frantz THODIARD
7ème Adjoint
Claude FORMONT
8ème AdjointE
Steeve MOREAU
9ème Adjoint
Éliane CHALONO
10ème Adjointe
Alain ALFRED
11ème Adjoint
Pauline DONDON
12ème Adjointe
Alfred TOUSSAINT
13ème Adjoint
Jacqueline MIRAM-MARTHE-ROSE
14ème Adjointe
Miguel DELINDE
15ème Adjoint
Magali GAUTRY
16ème Adjointe
Jean-Marc ALEXANDRE
17ème Adjoint
Félixe Marcelle SAVARIAMA
18ème Adjoint
Raphaël SEMINOR
19ème Adjointe
Elvire HANNIBAL-CYRILLE
20ème Adjointe
CONSEILLERS MUNICIPAUX
- Huguette MEHAL
- André PODEVAIN
- Ghislaine CORDEMY
- Luc Christian PERONET
- Elizabeth POURTOUT
- Florent PANCALDI
- Romule ARTHUS
- Marc CIRENCIEN
- Eric BOULANGE
- Jean-Philippe BALTASE
- Catherine MICHALON
- Marlène THIANT LOURI
- Muriel NESTORET
- Danielle CHEVON
- Luc JOUYE DE GRANDMAISON
- Peggy CHARLES
- Céline GUIOT
- Christelle BELLANCE
- Nathalie MARTAIL-JOUAN
- Nicolas FILIN
- Camélia FIMBOU
- Mourad ABD-ED-DAYEM
- Ludovic MAGIT
- Mélody Sarah MOUTAMALLE
- Kaylan FAGOUR
- Michel BRANCHI
- Francis CAROLE
- Gérard CABAZ
- Sylviane CURTON
- Sonia LANDEAU
- Noé MALOUDA
- Nathalie JOS