MON HISTOIRE

Les Historiens attribuent plusieurs origines du nom « François ».

Certains pensent qu’il vient du nom d’un Français établi dans ce lieu, bien avant l’arrivée de D’ESNAMBUC sur la côte caraïbe. D’autres apportent une explication plus vraisemblable. D’après les chroniqueurs de l’époque, les chefs des villages caraïbes ont été baptisés et ont adoptés leur prénom Chrétiens. Le village aurait donc prit le nom de son chef « François ».

Cette partie de la côte atlantique fut le premier lieu fréquenté par des « françois » installés dès 1620 chez les caraïbes.

Loin d’être enclavée, la commune s’ouvre sur l’océan et laisse émerger ses îlets aux noms chargés d’histoire : Anonymes, Oscar, Thierry, Pelé, Long, Frégate, Lapin et Lavigne.

Le François, organisée parmi les 20 premières communes, cultive un caractère aristocratique bien affirmé parmi les communes martiniquaises.

Sur la paroisse de la chapelle fondée en 1694, la caste des blancs créoles, les békés, a préservé ses attaches profondes.

Les traditions y sont respectées. Le François est entouré de nombreux ilets et de leurs fonds blancs. D’un ilet à une habitation, on goûte en famille le savoir vivre hérité des « Messieurs de la Martinique ».

La célébration du rhum qui se déguste le dimanche aux fonds blancs, tourne au rite des rendez-vous du 15 août, jour dit de la « Saint Béké ». Région d’immigration indienne au 19ème siècle, la commune du François porte l’empreinte culturelle originale des « coolies » qui ont travaillé la terre fertile des mornes et des vallées, et développé l’élevage après l’abolition de l’esclavage.

A l’intérieur des terres se trouve l’ancien domaine de l’habitation Rhum Clément, célèbre pour sa rhumerie. Limitée à présent au vieillissement des fûts, la distillerie ayant été arrêtée en 1996; les bâtiments, qui datent de 1820-1840, sont classés et un musée a été aménagé, l’ensemble attirant quelque 100 000 visiteurs par an.