Menu Fermer

SAINT-PIERRE

MON HISTOIRE

Le 15 septembre 1635, le flibustier Pierre Belain D’ESNAMBUC débarque à l’embouchure de la Roxelane et prend possession de l’île au nom du Roi de France. Il fait bâtir un fort qu’il baptise Fort Saint-Pierre et qui va donner son nom à la ville naissante.

Saint-Pierre était considéré à juste titre comme la plus attrayante des villes des Petites Antilles et la capitale culturelle et économique de la Martinique.
En raison de sa beauté, des fêtes fastueuses et débridées qu’on y menait, en raison aussi de la place de premier ordre qu’elle tenait dans le commerce colonial, on la surnomme alors la « Perle des Antilles ».
Une grande partie des activités économiques – financières, commerciales et industrielles, (pas moins de 22 distilleries avaient pignon sur rue au centre ville et une dizaine d’autres se comptaient dans les environs) intellectuelles et culturelles y étaient concentrées faisant d’elle la véritable capitale économique et culturelle de l’île.
Saint-Pierre était un relais essentiel dans les relations internationales, avec les Etats-Unis, l’Angleterre, et les autres colonies caribéennes. Elle était la ville la plus importante des Petites Antilles.
L’explosion dévastatrice se produit le 8 mai 1902 au matin, alors qu’un dôme de lave visqueuse commence à croître dans le cratère de l’étang sec.
C’est l’une des éruptions volcaniques les plus importantes enregistrée de mémoire d’homme et la première de type péléen (à nuée ardente) observée par des scientifiques
L’explosion du 8 mai n’a pas été unique, puisqu’elle a été suivie de six autres explosions, identiques dont celles du 20 mai et du 6 juin qui parachèvent la destruction totale de la ville de Saint-Pierre.
La dernière, le 30 août 1902 dirigée à la fois vers l’ouest et le sud détruit partiellement la ville du Morne-Rouge augmentant de 1 500 le nombre de victimes.
Saint-Pierre est rayé de la carte. En guère plus de deux minutes, deux siècles et demi d’efforts, qui avaient fait de Saint-Pierre, le pôle attractif des Antilles, étaient réduits à néant. Son territoire va être alors administré par le Carbet jusqu’en 1923, date à laquelle Saint-Pierre retrouve sa propre municipalité.
Le moment fort de la vie culturelle Pierrotine est sans nul doute son fameux «MAI de Saint-Pierre », qui propose pendant tout le mois de nombreuses manifestations culturelles et sportives avec 3 temps forts :
– Le 6 mai commémoration de l’arrivée des premiers travailleurs indiens à la Martinique.
– Le 8 mai moment de recueillement et de souvenir (Commémoration de la catastrophe).
– Le 22 Mai rappel historique (Insurrection des esclaves !).
Quelques sites historique de la commune sont à visiter :
– Le fort
C’est le plus ancien quartier de Saint-Pierre – et a fortiori de la Martinique. Il a gardé jusqu’en 1902, un caractère résidentiel

– La Cathédrale
Reconstruite en 1923 à l’emplacement où avait été bâtie en 1675, l’église des dominicains Notre-Dame-du-Bon-Port. Elle intègre le premier niveau de la façade de la cathédrale, seul à avoir échappé à la destruction lors de la Catastrophe. Cette reconstruction a été voulue comme le symbole de la renaissance de Saint-Pierre.
– La Place Bertin
A la fin du XVIIIè siècle, la disparition d’une partie de l’ancien parapet du bord de mer au profil d’îlots d’habitations contribua à la mise en place, d’un espace dévolu à l’activité commerciale, sous l’administration du gouverneur Bouillé.
Situé en face d’une partie importante du mouillage des bateaux, elle servait notamment à entreposer les marchandises en instances du départ ou nouvellement débarquées, elle était ainsi devenue le lieu privilégié des transactions commerciales.
A la fin du XIXè siècle on pouvait y voir, près de l’actuel embarcadère, un phare-sémaphore haut de 17 m . La rue Bouillé était équipée de rails permettant la circulation d’un tramway hippomobile qui reliaient le Mouillage au quartier résidentiel de Fond Coré (route du Prêcheur).

– La Maison de la Bourse (Place Bertin)
Il s’agit de la reconstruction à l’identique et sur ses fondations de l’ancienne chambre de commerce érigée à l’extrême fin du XIXè siècle et qui avait été complètement rasé en 1902. Dans l’intervalle l’espace a été occupé par la Maison d’Hector CHARPENTIER. Aujourd’hui, la Maison de la Bourse est le siège des services municipaux de la culture et du patrimoine et de l’Office Municipal d’Initiatives et d’Actions Culturelles. Expositions, conférences, animations jeunesse y sont régulièrement programmées. C’est le point de départ des visites guidées de la ville.
– Le Théâtre
Cet édifice faisait à juste titre la fierté des habitants de Saint-Pierre.
La construction d’un théâtre permanent à Saint-Pierre s’impose en 1786. Elle correspond à l’élargissement des centres d’intérêt des habitants et est aussi le signe manifeste de l’enrichissement de la cité.
Dans son enceinte se sont déroulés des évènements politiques et sociaux parmi les plus importants de l’histoire de Saint-Pierre, notamment sous la révolution :
La cocarde tricolore arborée par un spectateur en 1790 provoqua les premiers troubles entre monarchiques et républicains. C’est au théâtre que pour la première fois en 1836, blancs et hommes de couleurs seront assis côte à côte sans distinction de race.
– La prison et le cachot de Cyparis (ou Sylbaris)
C’est dans l’enceinte de la prison édifiée en 1851 que l’on peut voir le cachot du plus célèbre survivant de la Catastrophe de 1902 (mais pas le seul comme on l’a longtemps cru) : Louis Cyparis (ou Sylbaris).
– Le Musée
Situé à l’emplacement de l’ancienne Batterie d’Esnotz, démantelée à la fin du XVIIIè siècle et remplacée par une promenade, il est fondé en 1933 par Frank Perret, volcanologue américain appelé en Martinique à la suite de l’éruption de 1929. Le musée est restauré en 1969. Espace de mémoire, il contient un grand nombre de gravures, de photos, de plans et de documents évoquant la Catastrophe de 1902, ainsi qu’une importance collection d’objets, poignants témoignages de la vie quotidienne à Saint-Pierre avant l’éruption.

LA COMMUNE EN CHIFFRES

4 0

Pierrotains

972 0

Code postal

0 km 2

De superficie

0 hab/m 2

En densité

0 m

Altitude minimale

1 0

Ménages en 2017

1 0 m

Altitude maximale

1 0

Emplois en 2017

LE CONSEIL MUNICIPAL

CHRISTIAN RAPHA
MAIRE

René BRAMBAN

1er Adjoint

Rose-Marie GENOT-PLESDIN

2ème Adjointe

Hervé PLANCHETTE

3ème Adjoint

Rytha MARTIAL

4ème Adjointe

Jacky ESPARTERO

5ème Adjoint

Marlène MODERNE

6ème Adjointe

Mario MARQUET

7ème Adjoint

Karyne ALEXANDRE-SABIN

8ème Adjointe

CONSEILLERS MUNICIPAUX

CAREL Née MISAT Renée, MOURTIALON-BRAGANCE Marie, PIERRE-LEANDRE Germaine, MAIRONIS Thierry, CARISSAN Rolan, REMIR Nicole, PRUFER Séverine, ELOI-BLEZES Raphael, GOBALSAMY Mickaela, BELLECHASSE Alic, GOBALSAMY Mickael, ALCINDOR Hugues, LIMIER Roger, VALIAME Mireille, MARTINE Raphael, LARADE Ludmilla, GOVINDY Guérita, HERY Arthur

GALERIE PHOTOS

AN TAN LONTAN